N°15 - "VU D'EN HAUT" chronique hebdomadaire prédisantielle

           « Il va falloir se battre, parce que le rugby, c’est ça, c’est du combat, c’est de l’humilité. Mais c’est surtout un sport collectif »

                 Cette phrase prononcée par Philippe Saint André, manager du XV de France, au lendemain de la défaite, à domicile, contre le Pays de Galle, synthétise parfaitement  les valeurs propres au rugby  et résume l’état d’esprit que les joueurs mais aussi tous les amoureux du rugby  doivent avoir  vis-à-vis de l’échéance mondiale d’octobre.

                Je n'ai pas l'expérience de terrain  du bouillonnant Bernard Laporte (manager de Toulon), ni la faconde lyrique d'un Daniel Herrero, l'homme au bandeau rouge  (ancien 3éme ligne de Toulon !!??) Je ne me livrerais donc pas au jeu, toujours aléatoire, de l'analyse critique de la stratégie à développer, du jeu à déployer ou des joueurs à employer. Mais ce que je sais, comme d’ailleurs tous joueurs de rugby, quelque soit l’option  ou le choix de jeu pris par le porteur de balle on assume avec lui jusqu’au bout de l’action!! Le reste est une affaire de vestiaires !!.

                Il nous faut être persuadé que rien ne se fera sans une certaine sérénité autour du groupe France. J’ai encore le souvenir de cette ambiance délétère d’avant la coupe du monde de foot de 1998, focalisée sur l’entraineur Aimé Jacquet  avec, au final, le résultat que l’on connait !! Et je garde en tête ce dicton » C’est à la fin du bal que l’on paye les musiciens « !! Après tout si nous voulons positiver nous pouvons, aisément, nous convaincre que par rapport à certaines équipes, le XV de France a encore une bonne marge de progression !!??

                Il n’y aucune raison de penser que notre sport puisse échapper, moins que d’autres, à la suspicion de dopage et que certains rugbymen puissent se laisser tenter par les chimères morbides de drogues néfastes à moyen terme pour leur santé. Il est bien évident que la professionnalisation du rugby, les exigences physiques du haut niveau et les matchs à répétition tant en top 14 qu’en pro D2 peuvent  amener certaines  (tiens pas fait exprès c’est l’anagramme de créatine !!?) donc certaines  « âmes » faibles, de faire appel à des substances illicites à haut risques pour mieux appréhender la douleur,  améliorer la récupération ou augmenter la prise de masse musculaire « sur »naturelle et donc rester compétitif ( = salaire).

                Le dopage dans le rugby a été très récemment  remis sous les feux des projecteurs médiatiques par le livre (que je n’ai pas lu) du journaliste Pierre Ballester . Il mettrait en exergue certaines pratiques douteuses dans le milieu du rugby, par certains joueurs aidés par des apprentis sorciers…à des époques plus ou moins révolues (ex : match victorieux à Nantes contre les Blacks en……1986 !!?). Bref les joueurs et les instances « incriminés » savent ce qu’ils ont à faire (A SUIVRE).

                Pour ma part Je ne peux donner qu’un avis d’amoureux du rugby et de ses valeurs mais aussi et surtout comme dirigeant et éducateur responsable de la formation de jeunes rugby(wo)men. Il est indéniable qu’il faut faire la chasse à ces pratiques dangereuses d’abord pour la santé des joueurs mais aussi pour les effets collatéraux négatifs sur le développement du rugby amateur. Je reviendrais dans une prochaine chronique sur le détail des actions mises en place par la FFR et, bien sûr, sur l’évolution de la polémique.

                Il n’était pas nécessaire d’être un observateur avisé, quelques connaissances arithmétiques suffisaient, pour se rendre compte que la défaillance de notre jeu au pied avait contribué, en partie, à nos deux défaites consécutives.

                Le pied, cet organe aux  26 os,  aux 16 articulations, aux 107 ligaments et 20 muscles intrinsèques, celui qui fait de nous le mammifère le plus mobile (je n’ai pas dit le plus rapide).

Ces pieds (ils vont par 2 en général) dont il faut prendre soin et qui nécessitent régulièrement d’être « pédicurés «  ou parfois « prothésés ». Ces pieds qui font l’objet de la professionnelle attention des podologues et plus particulièrement de nos 2 podologues rouges et noirs (je vous rassure ce n’est pas leurs couleurs d’origine !!) j’ai nommé Vincent V et Jean Luc G et qui ont la particularité d’avoir chacun un fils à l’ERCB et dans la même catégorie M12. Je vous ai déjà parlé de Jules et de son drapeau prêt pour la coupe du monde,  fils de Jean Luc.

                Je voudrais évoquer aujourd’hui Tristan fils de Vincent. Tristan dit «Touille » (une histoire de nounou, de Nave et de Verlynde !!??). Ca c'est un gamin qui n'aime pas la défaite!! à un point  que  Touille à la bouille qui boude après chaque match perdu. Tristan et Vincent (en année sabbatique rugby) 2 piliers de l’ERCB qui accompagnent la destinée du club depuis la création et oui déjà la 7^ème année.

Bonne semaine à toutes et à tous et bonne reprise  bien évidemment en rouge, noir,  bleu, jaune et vert

ERCB - Ecole de Rugby de Coudekerque-Branche
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L'ERCB, un club du RUDL - Rugby Union Dunkerque Littoral