N°13 - "VU D'EN HAUT" chronique hebdomadaire prédisantielle

C’est une dépêche AFP qui m’a appris la nouvelle du décès prématuré de Ramountcho Beitounos. Cette disparition par évaporation, consubstantielle à l’absorption de produits inflammables, reste  inattendue, tant le personnage, d’environ 1m95 pour 115kg (surtout dans sa tête), respirait ..fort et avait mauvaise haleine?? Mais il était surtout reconnu par ses paires (vous choisissez celles que vous voulez!!)  pour sa maitrise des santiags à bascule sous dimensionnées (les esthètes comprendront). C’est de ma retraite balbynéenne dans le neuf cube que cette nouvelle m’a frappé en plein tibia (ou alors c’était la table de salon ??) J’ai une pensée émue pour ses frères Modéracion, Chico, Pépito et Moisché (??) ….ses cousins Beitoun de Ouargla (c'est pas trop connu par ici), Raymond, Maurice, Benguigui, Joseph, Samuel  … les Beitoen de  Wulverdinghe (c'est un peu plus connu par ici), Roméo, Appollon, Casanova, Giorgio et  sans oublier sa fidèle jument Ramona d'ailleurs qui va la monter maintenant !??

                La période du carnaval, ou plutôt (sans Mickey) devrais je parler de ce long marathon pantagruélique de bals et de bandes qui de Bray Dune à Bourbourg , de Malo à Houtkerque, pendant plus de 3 mois allègent les pouncres, échauffent les intestins grêles mais réjouissent les cœurs et surtout« alzheimérisent » les cerveaux. Ce moment de pure folie est bien connue des aficionados qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs.  

                Mais connaissez vous l'un des effets collatéraux  de ces réjouissances  qui donne le crop à tous les entraineurs sportifs et plus particulièrement de rugby, car il en faut du monde pour remplir une feuille de match quand c’est pas 2 pour jouer le dimanche après midi ??

                J’ai nommé l’absentéisme carnavalesque. Combien de vilains riders chopent la dieuloppe après avoir abusé de quelques verres de rosé frelaté?? Combien de blackboys attrapent un vertecline à force de zieuter les fires dans l'espoir d'un ptit zwinevrout'che pour finir picheploïe au moment le plus délicat?? J'ai une pensée (la 2éme de la chronique) pour tous ces coachs pour qui cette période de réjouissance devient, parfois, un vrai casse tête.

                Après Jules, Charles et Eliot, c'est à Patxi que je dédie cette petite chronique, toujours sans prétention. Patxi qui est avec Charles le plus ancien de l'ERCB. Avec Patxi c'est un peu d'esprit du pays basque qui flotte à l'ERCB puisque ses racines paternelles sont du côté de St Jean Pied de Port qui est aussi le village de naissance de l’indestructible  Jacques Olha ("unioniste" avant l'heure). Mais quand on voit jouer Patxi on comprend rapidement ce qu'est  ce mélange tonique et détonant d’un basque et d’une dunkerquoise. Je les embrasse.

Allez à noste kêe et toujours en  rouge, noir,  bleu, jaune et vert

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